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2 août 2005 2 02 /08 /août /2005 00:00

Bonjour bonjour, des bruits sont arrivés à mes oreilles pour me dire que les articles étaient un peu trop long, mais cela n’est pas de ma faute si nous avons eu des journées bien remplies, et j’essaie d’être le plus précis possible pour que le lecteur ne soit pas en reste.

 

La journée du 22 juillet 2005 commença par un petit déj’ au bar bozo sur le port de Mopti. Nous avions donc vue sur le Banni, un affluent du fleuve Niger, où nous avons pu voir leur fameux mobwach et sheepwach, juste sous le balcon du bar. Un jeune malien étant venu nous trouver la veille nous avez proposé un tour de pirogue que nous avons réussi, enfin que j’ai réussi à négocier à 17 000 cfa, car si j’avais laissé faire les rois hogons, je pense que le prix aurait été nettement supérieur. Après ce délicieux, mais cher petit déj’, nous voilà en train de naviguer sur les flots, à bord d’une grande pinasse très confortable. Elle longea  la rive droite du Banni pour nous permettre de regarder Mopti, et puis changea de rive pour nous diriger vers un petit village Bozo d’où on apercevait une très jolie mosquée.

 

Nous accostâmes sur le plage de ce village, et nous rencontrâmes le chef du village auquel nous avons proposé des noix de cola, mais nous montrant ses dents, enfin ce qu’il restait, nous dit qu’il préférait de l’argent, alors n’étant pas une banque sur pied, je ne lui laissai que 200 cfa. Nous continuâmes la visite du village, où nous vîmes des jolies huttes peuls, et tous les gens du village marchaient en procession tout autour du village pour chasser les mauvais esprits ; ils n’ont vraiment rien à faire quand même. En progressant plus profondément dans le village, des nuées de petits enfants nous encerclaient tout en nous tendant des petits buffles fait main en argile, contre évidemment un petit cadeau de notre part ( soit argent, bic, bonbon, et bien là ce fut bonbon). Les enfants nous escortèrent jusqu’au bateau.

 

Notre route continua jusqu’au confluent du Banni et du Niger où l’eau est très tellement bouillonnante qu’il paraîtrait que si on l’enferme dans une bouteille, et bien cette bouteille explose (impressionnant non). Après ce passage mouvementé, nous arrivâmes à l’attrape touriste du parcours, chez notre amie touareg. Pour mon cas, cela ne faisait que la troisième fois que j’aie le plaisir de fouler le sol de sa maison boutique. Et cette fois encore, nos aventuriers, surtout un d’ailleurs, montrèrent leur talent de commerçant et de marchandage. Pour la modique somme de 5 000 CFA, Monsieur olivier acheta une très jolie, mais petite boite touareg (boite en cuir). Remarquez, rien n’est comparable à la joie de l’achat, peut importe le prix, vous n’êtes pas d’accord avec ça.

Nos portes monnaies légèrement plus légers, nous reprîmes la pinasse pour se retourner tranquillement vers le port de Mopti et retourner manger au bar Bozo.

 

Après un bon plat de capitaine, nous partîmes faire un tour autour du port, mais avant de marcher, je pris le soin de prendre un gardien pour ma voiture, et là, j’avoue j’ai pris ZE gardien qui me dit que même un moustique ne toucherait pas la voiture. Ce guide avait la polio et donc marchait sur les mains, et il ne dépassait pas le bas de la fenêtre de la portière. Mais j’avais confiance, car il m’avait été conseillé par un ami malien muet (franchement là vous vous demandez si je ne raconte pas des conneries, mais non, c’est vrai).

 

Nous fîmes le tour du port, et longeâmes une rue ombragée le long du Banni pour aller jusqu’à l’office du tourisme pour faire tamponner nos passeports. L’hôte d’accueil était super gentil, et nous lui racontâmes notre mésaventure avec le douanier, et là il nous demande si nous avions dû donner un peu d’argent, comme quoi, ce ne doit pas être la première fois. Nous sortîmes de l’office et continuâmes le chemin, en évitant les casses pieds qui voulaient nous vendre des babioles. Et en avançant, un mec nous sort que nous n’avons pas le droit de venir par ici, car il y a des militaires, donc nous rebroussâmes chemin, et en effet, nous vîmes un pauvre panneau par terre tout rouillé, où il était marqué « interdit aux taxis et touristes ».

Donc nous retournâmes au bar Bozo, en faisant quelques emplettes au passage (plaque de sel, bassine en émail…).

 

En arrivant au bar Bozo, et bien aucuns moustiques n’avaient touché ma voiture, même le soleil n’avait osé défié mon gardien, alors je le congédia en le rétribuant d’une boîte de sardine et de 250 cfa, alors il me remercia d’un grand geste de la main.

Nous partîmes en voiture, direction le « Doux Rêve », en immortalisant sur le trajet, la petite mosquée de Mopti.

 

Arrivée à l’hôtel, nous eûmes l’intelligence de commander de suite un repas pour le soir (il était 17h je pense), pour éviter l’attente.

Au restaurant, grâce à notre initiative, le repas arriva très vite, et nous pûmes souper tranquillement, en compagnie de 5 jeunes touristes qui eurent une longue attente pour un petit plat de petits pois (presque 1h30).

Après ce festin, une bonne nuit de repos fut la bienvenue, pour préparer la route pour Djenné.

Voilà en gros cette petite journée sur Mopti, en espérant que cette épisode ne soit pas trop long, vous aurez la suite demain si dieu le veut.

Pour vous faciliter la lecture, un nouvel album spécial Mopti a été fait pour le plaisir des yeux, juste le plaisir des yeux (Mopti la venise malienne).

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