Alors là vous vous demandez de quoi je vais vous parler vu que j'étais immobilisé pendant plus d'un mois. j'ai comme tout bon journaliste qui se respecte, fait appel à un envoyé spécial pour couvrir l'évènement sportif mécanique de Ouaga. Non je ne parle pas du grand prix de F1, car je vois mal Schumi rouler sur les pistes avec sa monoplace. Mais pour ceux qui sont venus me voir, et ceux qui me lisent, vous avez dû remarquer que le moyen de locomotion le plus utilisé est bel et bien.......
oui vous avez trouvé, et oui c'est ça, la P50!!!!!
En effet, le 6 mars 2006, à 7h du matin (c'est pour éviter que les moteurs des P50 ne surchauffent trop, pas con non??), eu lieu les 24 heur......non pas autant, seulement les 24 minutes de Ouagadougou ( c'est déjà pas mal non) appelé aussi le RAMO.
cette superbe compétition se déroule dans le nouveau super quartier de Ouaga, c'est à dire Ouaga2000. Les participants doivent simplement rouler sur la route principale et faire des aller et retour.
Avant le départ, chaque concurrent doit payer 1000 CFA, ce qui lui permet de faire le plein complet de son bolide, enfin oui vous m’avez compris, de sa P50. Ce qui est marrant, c’est qu’il y a beaucoup plus d’inscrits que de participants, c’est un peu comme pour les élections, sauf qu’il n’y a pas d’avantage à être inscrit. Tandis que là, vous faites un plein de réservoir (en gros 4litres) pour seulement 1000, alors que le litre, actuellement, vaut 710.
Généralement, toutes les P50 sont trafiquées pour atteindre des vitesses folles, enfin quand celle-ci veut bien rouler.
Les participants viennent se positionner sur la ligne de départ, et là, chose extraordinaire, tout le monde a un casque, zut, ce n’est pas possible, je ne suis plus à Ouaga ou bien. Et si, car quand le signal de départ retentit, on retrouve enfin ce doux et agréable parfum d’huile qui s’échappe des pots d’échappement surdimensionnés dans un nuage de fumées bleues.
A peine les premiers 100 mètres de fait, que le premier a déjà plus de 200 mètres d’avance, c’est extraordinaire, cette puissance dégagée par une si fragile P50. Les poursuivants s’accrochent, et pour gagner de la vitesse, utilisent des positions aérodynamiques très périlleuses à mon goût.
Pour finir, le vainqueur gagne une superbe P50, la classe non.
N’ayant pas de P50, et vu l’heure matinale de cette course, je n’ai pas pu participer, mais, je vous garantie, que si j’apprend qu’il y a une course de P205 qui plus est Katalysator, et bien là je serai prêt à relever le défi.
Sur ce je vous laisse retourner à vos occupations, et j’espère avoir retrouvé le chemin de l’inspiration pour régulièrement écrire de petits moments de la vie.
Pour ce sujet, je remercie tout particulièrement mon grand ami G pour ses photos et ses commentaires pertinents, bien le merci monsieur. D’ailleurs, si vous trouvez que je n’écris pas assez de choses, je vous conseille d’aller faire un tour sur son blog, son adresse est dans les liens.
Bilfou