Rebonjour

Je sais, j'ai été absent un long moment, mais il faut me comprendre, je travaillais un petit peu. Si mes souvenirs sont bons, et ils le sont souvent, nous nous étions séparés sur un moment très intense émotionnellement; Ma victoire au Triathlon.

Mais avant cela, je vous parlais de mon petit séjour en Corse. Et oui, prenons un petit peu de soleil, à cette époque ci de l'année cela ne nous fera pas de mal.

Nous quittâmes Corte, et nous décidâmes de faire la côte Ouest de la Corse: c'est à dire de Saint Florent à Ajaccio, en passant pas par l'île Rousse, Pigna, Algajola, Calvi, Porto, Piana, Cargèse et le Golfe de la Lava.

Saint Florent est située, comment dire, vous voyez où se trouve Bastia, et bien c'est pas dur, elle est au même endroit que Bastia, mais sur la côte ouest (super clair non!!!). Elle possède une magnifique plage, ou plutôt un pédiluve, car il faut faire plus de 100 mètres avant de voir le niveau de l'eau au dessus des genoux.
Ensuite, direction l'Île Rousse, qui est une très jolie petite ville, mais, possédant un port de Ferry, elle est légèrement surpeuplée. Sur sa presqu'île, un vieux phare contemple la mer et la ville.

En continuant notre route, nous arrivons à Algajola, où nous planterons notre tente. Le soir-même, nous décidons d'aller sur Calvi. Et vous ne devinerez jamais, et bien deux jours avant nous avions croisé une amie d'enfance d'Aurélie, et bien là, je tombe nez à nez avec un copain de Fac de médecine...lequel est-ce? et bien nous passons donc la soirée en compagnie de Sylvain Foscolo et sa compagne. Vous me direz le monde est petit, et je vous dirai oui.

Le lendemain, petit tour dans les alentours, et surtout, le soir, coucher de soleil à Pigna. Pigna est une petite ville magnifique, sur les hauteurs, elle domine la mer. Ses ruelles sont très très étroites et les maisons ont du caractère. Une petite place domine la baie, ce qui fut pour nous un endroit idéal pour se poser et regarder le soleil prendre son bain.

Nous continuons la route vers Porto, et admirons les falaises de Piana.

En partant de Piana, nous trouvons une toute petite crique avec une superbe plage de sable, avec quelques touristes tout de même: c'est la plage de Ficajola. Après un bon bain et une sieste, nous reprenons la route, et allons jusqu'à Cargèse. Petite ville qui mérite le détour, avec sa petite église et une grande plage.
Arrivant à la fin de notre périple, nous décidons de dormir sur Ajaccio. Arrivant assez tôt sur Ajaccio, nous nous risquons jusqu'aux îles sanguinaires. elles sont à l'extrémité de la pointe de La Parata. Nous en profitons pour nous restaurer. Sur le retour, nous voyons une très jolie plage, et j'ai très envie de prendre mon dernier bain avant de partir. Certes, les plages sont bondées car tous les gens d'Ajaccio doivent venir ici. Nous repartons sur Ajaccio, et, nous arrivons vers 18h. Grâce à notre guide (pas moi, le guide du routard je veux dire), nous essayons de trouver un hôtel bon marché, mais c'est chose impossible, ils sont tous complets, alors que nous sommes que le 28 juin. Les autres hôtels étant au dessus de notre budget, nous allons à l'office du tourisme pour savoir ce que nous pouvons encore trouver. Et là, elle nous parle d'un Hôtel camping dans le Golfe de la Lava, qui se trouve à 20 kilomètres au nord d'Ajaccio. Bref, n'ayant pas trop le choix, nous voilà partis au Golfe de la Lava.

Bonne surprise, car les logements sont simples, mais dans un beau cadre. Étant à côté de la mer, j'en profite pour refaire mon dernier bain, mais cette fois, ce sera bien le dernier avant le départ.

Le retour se passa sans encombre, et nous retrouvâmes notre bon vieux English Channel (je ne parle pas de le télévision là, mais bel et bien de la Manche qui se traduit par English channel).
J'espère que je vous aurai donné goût à faire un petit tour sur cette île de beauté, et j'en profite pour lancer une invitation, car je suis très intéressé à me lancer sur ce fameux GR20, alors si vous êtes motivés, et bien entraînez vous pour l'année prochaine.

Bonne soirée gelée!!!!

La Corse n’est pas seulement un lieu de détente et de repos où l’on se bronze face à une mer émeraude, mais elle regorge de nombreux trésors historiques.

N’étant pas un grand fan de tout ce qui est culturel, je vous rassure tout de suite, je ne vais pas refaire l’histoire de la Corse. Mais, en ce promenant sur l’île, il est possible de faire d’agréables rencontres qui nous font voyager dans le temps. En effet, il est possible de voir de nombreux alignements de menhirs (il faut reconnaître que Obélix est passé dans par ici !!), comme ceux de Pagliaju ou encore de Stantari et Renaju (plus ou moins alignés!!).

Ce jour là, nous nous sommes baladés sous la pluie, comme quoi il pleut aussi bien en Angleterre qu’en Corse, autour de la Tour de Campomoro. D’ailleurs, si vous faites le tour de cette tour, faite attention, car on en perd le nord, il y a trop d’électricité dans l’air, la preuve en image (et nous n’avions pas utilisé de gel !!).

Ensuite nous sommes passés par Figari, petite ville sans trop d’importance, et dont le lac est comme la ville.

Nous continuons jusqu’à Porto-Vecchio, et nous faisons un petit tour de la ville fortifiée. Sur la place centrale se trouve un énorme arbre, dont j’ai oublié le nom, qui sert de parasol aux terrasses de café.

Nous allons nous baigner un peu aux alentours de Porto-Vecchio, sur la plage de Palambaggia. Magnifique plage de sable blanc et d’eau cristalline. Après notre petit bain, nous essayons de trouver un petit camping non loin de Pinarellu. Et avec notre chance légendaire, nous arrivons dans ce magnifique camping, où la réceptionniste est en train de s’engueuler avec une cliente. Accueil très chaleureux !!!

Dans le hall d’accueil, oh surprise, je vois que la plage de ce camping est une plage nudiste !!! Mais heureusement le camping est réservé aux textiles (comme nous appellent les nunus). La tente montée, le matelas gonflé, nous allons prendre notre douche. Là, des surprises nous attendent encore. Rien pour accrocher les serviettes et vêtements, par contre des bancs à l’extérieur. De plus, les portes ne ferment pas très bien. Après avoir testé toutes les douches, car il n’y avait personne à ce moment, le temps de se doucher, de s’essuyer et s’habiller, qu’elle ne fut pas notre surprise de voir sortir de chaque douche un homme, et encore plus surprenant, tous les hommes étaient nus. Malheureusement pour Aurélie, les hommes étaient tous des retraités. Et je pense qu’ils sont venus prendre leur douche en espérant voir sorti aurélie toute nue !!! Mais comme Indiana Johns, j’ai réussi à éviter tous les vers de terre (Désolé, je n’ai pas de photos, mais pour les petits curieux !!).

Au cas où vous seriez intéressés par ce camping, je vous communique l’adresse internet:

http://www.villata.com/

Et si vous y allez, pensez à la crème solaire, car un coup de soleil plein placé peut faire très mal !!!

Sur ce, je vous dis à demain !!!

PS: n'oubliez pas, qu'il y a plus de photos sur le lien: "Mes albums photos" 

Week end à Cherbourg 

Nous partons de Southampton sur les coups de 12h, en bus, pour prendre le ferry à Portsmouth vers 15h45. Comme les 2 villes sont proches, il faut à peine une heure pour arriver au port. Nous attendons un peu plus de 2 heures dans le port avant de pouvoir embarquer dans le ferry express.

Nous nous installons tranquillement dans des confortables sièges.

Je fais un petit tour dans le bateau, et la personne de la boutique, qui est française, me parle en anglais, mais l’accent français se reconnaît très bien, alors je lui réponds en français par plaisir.

La mer est plutôt calme, mais le bateau étant assez rapide, la moindre vague est bien amplifiée. Certaines personnes ne se sentent pas très bien, j’ai l’impression que le mal de mer touche plus de monde que le mal de l’air.

En arrivant sur Cherbourg, un peu moins de 3 heures après, nous voyons « l’Abeille », ce fameux bateau de secourisme qui va aider les idiots qui osent se promener en mer malgré les tempêtes.

Dans la salle de débarquement, Aurélie, et oui ce week end, il y aura beaucoup d’Aurélie, nous attendait. Nous partons direction la maison de ses parents pour manger enfin des choses françaises. Nous sommes très bien accueillis, avec l’apéro et la fameuse rincette cherbourgeoise (qui correspond en gros à notre : « tu ne vas pas repartir sur une jambe »).

La soirée se passe très bien, et nous allons tranquillement se coucher.

Le lendemain matin, accompagné par un super guide, le père de d’Aurélie, nous faisons un petit tour sur un vrai marché à la française dans le centre de Cherbourg, puis marchons jusqu’à la place Napoléon, sur laquelle se dresse une statue de Napoléon (normal) chevauchant un cheval. Et je remarque que Napoléon montre du doigt le drapeau de l’Angleterre.

Sur le retour, nous faisons quelques courses pour le repas du midi (saucissons, rillettes…).

Malgré le ciel menaçant, nous décidons de manger au chaud près du barbecue. De bon magrets de canard viennent nous remplir la pense.

L’après midi, Lili et moi partons en centre ville pour faire quelques achats. Nous traversons vite fait le pont mobile, car un bateau voulait partir. Ensuite nous visitons le parc Emmanuel Liais où se trouve une serre tropicale, un musée et un hospice (il est vrai, la troisième chose n’est pas très intéressante, quoique, cela devient de l’histoire, non ???).

Ensuite, nous croisons sur notre chemin l’église du Voeu, et après, nous cherchons une pharmacie. Ce que je pensais être facile, mais pas du tout, car bien que nous soyons le samedi après midi, il est interdit d’être malade je crois. Bref, nous trouvons une pharmacie tout de même, et là, mon idée des pharmaciens est renforcée quand je vois que la personne à qui je demande un renseignement sur un produit ne peut me dire la différence avec un autre. Bref j’achète celui que je voulais. Ce qui me fait penser que les pharmaciens sont bien des épiciers qui sont là uniquement pour creuser le trou de la sécu, vivement les médicaments dans les grandes surfaces.  

Nous passons devant le très beau théâtre de Cherbourg, avec sur son parvis, une très belle fontaine. Ensuite nous retrouvons Aurélie, et nous allons chez ses parents en attendant le coup de fil de la mère de Greg.  

18h45, le signal est donné, et nous voilà partis en direction de la maison des Enée. Pendant que nous installons tout pour la soirée, Greg boit l’apéritif chez Christophe, car il croit qu’il va manger au restaurant ce soir, et d’ailleurs, je crois que Christophe aussi. 

La salle prête, les invités arrivés, nous n’attendons plus que le père Greg. Petit coup de fil pour le faire revenir, et il arrive doucement mais sûrement. A son arrivée, tout le monde lui chante la chanson adéquate. Et il est très agréablement surpris.

La soirée se déroule très bien, avec à boire et à manger, et nous allons faire un petit tour dans une boite de nuit (le requin marteau). Cela faisait très longtemps pour moi que je n’avais pas mis les pieds dans une boite de nuit française. Et à vrai dire, cela ne me manquait pas beaucoup.  

Après une nuit courte, nous nous réveillons sous la pluie, le temps de prédilection de Cherbourg (non je plaisante là). Nous faisons un petit déjeuner, déjeuner, et nous tentons d’aller voir une exposition photographique dans un petit manoir. De très belles photographies, mais le tout sous la pluie et le vent, ce qui rafraîchit très bien. Ensuite nous rentrons dans le manoir pour voir le musée du cotentin qui nous explique comment le paysage de la région s’est créé.

Nous retournons sur Cherbourg, où le soleil se lève seulement. Nous décidons de manger des moules frites dans un petit restaurant au bord du port. Rien a dire sur la nourriture, par contre sur la patronne il y a de quoi dire. Je pense qu’elle peut s’appeler sourire d’avril.  

Nous rentrons chez les parents d’Aurélie, et nous faisons un petit visionnage des photos du week end.  

Le lendemain matin, nous disons au revoir à tout le monde, et nous partons pour la cité de la mer. Le temps est toujours très humide. Ce n’est pas trop grave, car nous commençons par visiter le Redoutable (premier sous marin français à propulsion nucléaire). Le parcours à bord est très enrichissant. Et bien que cet engin ne soit pas sous l’eau, nous ressentons la claustrophobie et le silence ambiant. Apres la visite du sous marin, nous rentrons dans le musée en lui-même qui traite de l’évolution des techniques d’exploration sous marine. Il est possible d’admirer les différents scaphandres, et les différentes idées de sous marins créées par les savants fous.  

De plus, au centre de ce musée, se dresse un aquarium (ayant la forme d’une coupe de champagne soit disant) de 3 étages, et tout autour, il y a d’autres petits aquariums. A mon avis, cet aquarium est plus joli que celui de Plymouth. Nous pouvons admirer des hippocampes, des méduses, des raies, des poulpes, des nautiles… et beaucoup d’autres espèces aquatiques.

Ayant un ferry à prendre, nous ne pouvons pas tout voir, et sommes obligés de quitter les lieux pour retourner au ferry.  

Comme d’habitude, mon passeport ne fonctionne pas, donc obligé de montrer ma carte d’identité (encore un grand merci au père Sarko pour avoir fait imprimer une série de passeport en Chine, car cette série est vraiment toute pourrie (si vous avez fait votre passeport entre Octobre et Décembre 2005, et bien pas de chance pour vous non plus).  

Le retour se passe sans problème, bien que le bateau tangue plus qu’à l’aller.  

Voilà un petit aperçu de Cherbourg, petite bourgade du nord ouest de la France qui mérite un petit détour, si si, je vous le garantie.