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28 octobre 2005 5 28 /10 /octobre /2005 00:00

Bonjour bonjour,

 

       Après une bonne nuit de repos dans nos petites cases, nous sommes sortis prendre notre petit déj’, sur une grande attablée sur le trottoir devant une boulangerie 2000. Sur cette planche de bois, nous pouvions prendre café, thé, lait concentré sucré (voire très sucré), tartine confiture, viande, poisson ou omelette. Donc pour seulement 900cfa, nous avons pu déjeuner tranquillement. Notre chauffeur se reposait toujours car il avait un début de palu, et de toute façon, on devait attendre l’arrivée de l’essence. Notre chauffeur debout, il alla directement à la station pour faire le plein, et chance pour nous, l’essence était présente. Il prit son petit déj’, et ensuite, nous voilà repartis sur la route pour aller sur Aribinda.

 

       La route reliant Dori à Aribinda était parsemée de retenues et de mares très bien remplies, et cela rendait le désert tout vert et beaucoup plus accueillant. Nous avons pu voir beaucoup de riziculture aux portes du sahel, et de fleurs d’ibiscus, de gombos et autres.

 

       Sur les coups de midi, nous arrivâmes à Aribinda, petite ville plantée au milieu de collines rocailleuses. Là nous prîmes notre repas, un bon riz sauce pour changer, et réapparu le gros problème des sites touristiques. Un pseudo guide se pointa, nous proposant déjà des boissons, que nous commandions, et il nous dit que nous devons 2 100cfa pour 5 grosses sucreries. Cela revenait donc à 420cfa par bouteilles, or ce n’est pas le prix, car une grosse sucrerie, surtout en brousse ne coûte pas trop cher sinon personne ne peut en acheter. Alors on se renseigne bien, et la dame du restaurant nous dit que la boisson fait 375cfa. Notre pseudo ami voulait déjà nous entuber de 225cfa, mais cela va continuer. Ensuite il nous dit que pour visiter les collines, il faut un guide, car il y a de jolies peintures rupestres. Et là il nous sort que cela coûte 5 000cfa, ayant déjà essayer de nous arnaquer, nous nous sommes méfiés, et arrive enfin un vrai homme intègre, et nous dit que la visite vaut 2 000cfa pour voir 3 sites. De plus il nous dit qu’il faut passer à la préfecture pour payer 2 000cfa pour pouvoir visiter les sites, mais la préfecture n’ouvre ses portes qu’à 15h, et il n’était que 13h15.

 

Alors nous décidâmes de visiter au moins une colline de suite, malgré la chaleur et le soleil. Je ne sais pas pourquoi, mais le bon guide était parti, et nous sommes allés sur la colline avec le voleur. Bref, sur place, il nous explique que le prophète a prié ici et que son cheval à enfoncé son sabot droit ou gauche je ne sais plus dans la cuirasse rocailleuse, et juste à côté, il y avait une source mais les touristes et les enfants ont jeté des cailloux dedans et maintenant elle ne coule plus. Il faut dire que le trou était vraiment tout petit, et je ne suis pas sûr que les petits cailloux auraient pu tarir la source. On continua notre ascension, et oh surprise, sur ce plateau de cailloux complètement désertique, se trouvait un oasis, une mare d’eau où se rejoignait bestiaux et enfants pour se rafraîchir. Un peu de fraîcheur faisait du bien pour nos petits corps. Ensuite nous avons eu la chance de voir des peintures rupestres extraordinaires et je trouve que quand nous avons vu ça, et bien comme dirait Thierry Rolland, et bien on peut mourir tranquille, mais pas trop tôt tout de même. Vous verrez dans l’album photos, cela est vraiment formidable. Au sommet de cette colline, nous dominions la ville, et le panorama était vraiment superbe, avec son mélange de rouge, de vert, et de jaune.

 

Après avoir bien desséchés au soleil, nous repartîmes au village pour ramener le guide, et il nous dit de passer à la préfecture, mais il n’était que 14h30. On passe vite fait à la préfecture mais elle était fermée, normal. Alors on décide de partir, et le guide nous dit que ce n’est pas possible, car sinon il va être obligé de payer pour nous, mais là, comme on dit ici, ce n’est pas mon problème. Comme nous sont honnêtes, on va jusqu’à la maison de la secrétaire, car notre guide voulait que nous lui remettions l’argent, sachant qu’il avait déjà essayé de nous arnaquer 2 fois, franchement, rien ne les arrête.

 

Enfin la dame sort de sa sieste, et vient nous voir, en nous disant mais il faut attendre 15h. Alors je lui dis que nous avons déjà visité, donc nous allons partir. Elle nous dit que nous n’avions pas le droit, et que ce n’est pas bien. Mais nous ne voulons qu’un reçu pour dire que l’argent aille bien dans les caisses et non à un faux guide. Elle nous gueule un peu dessus mais reconnaît que nous sommes gentils, car nous sommes revenus alors que nous aurions pu partir. Alors elle va chercher un pseudo carnet à souche dans un maquis en gros, et le temps qu’elle revienne et que l’on récupère le reçu, il était 15h15. Moralité, à Aribandi, euh non Aribinda, il ne faut pas être honnête, car cela ne sert à rien.

 

Avec cette longue pause forcée, nous repartîmes direction Djibo, sachant que nous voulions arriver le soir à Kongoussi. Notre chauffeur roula assez vite, malgré la piste qui était tout de même de bonne qualité, mais très poussiéreuse, avec face à nous un énorme soleil couchant qui nous aveuglé.

 

De passage à Djibo, nous filâmes sur Kongoussi. Sur la route entre Djibo et Kongoussi, je vis un paysage qui ressemblait à l’auvergne, alors un stop s’imposa.

 

Arrivée à Kongoussi, nous cherchâmes une auberge. Celle du lac était en reconstruction, donc nous allâmes dans celle du centre ville, et notre très cher chauffeur, négocia la chambre ventilée pour 3 500 au lieu de 8 500. Manque de chance pour nous, car à 2h du matin, le courant est coupé dans la ville, donc la chaleur dans la chambre escalada très rapidement, et aurélie et moi finîmes notre nuit dehors sous la paillote.

 

 

Voilà, notre périple du jour est terminé, donc il faudra attendre demain pour la suite.

 

De plus, en ce moment, il y a un évènement très important au Burkina, et oui, c’est le Faso tour, et donc dimanche, direction Kaya pour assister à l’arrivée et au passage de montagne, enfin de petites côtes.

 

 

Je vous dis à demain, et bon week end prolongé.

 

 

 

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27 octobre 2005 4 27 /10 /octobre /2005 00:00

La lune ayant laissée place au soleil, nous nous réveillons doucement, bercés par les douces voix des zébus. Un petit déj’ nous attendait sur une jolie paillasse en plastique. D’ailleurs, nous avons eu la chance d’avoir du vrai lait tout frais, enfin juste sorti du pis de la vache, cela fait du bien, après plus de 6 mois à prendre des petits déj’ avec du lait en poudre. Ce bon petit repas pris, une aventure périlleuse attendait nos jeunes femmes. Et oui, nous avions réservé un petit âne gris (et oui un seul, car c’était jour de marché, donc toutes les bêtes étaient réquisitionnées pour emmener les marchandises sur Markoye, donc adieu veau, vache, dromadaire…), pour rallier à pied ou à dos d’âne, la mare de Darkoye, située à 5 kilomètres de notre campement.

 

 

 

 

       Avec aisance, mais peu rassurée, Ac passa la première sur le dos de l’animal. Donc la procession commença, je dis procession, car comme vous pourrez le constater, pour une personne sur un âne, il fallait 2 personnes pour encadrer, un peu comme les alpinistes qui vont au sommet de l’Everest, un alpiniste pour 3 porteurs, c’est du sport ça. Enfin nous voilà partis, tout ce passe tranquillement, sans le moindre problème. Nous traversons une savane plus ou moins arborée avec quelque fois l’apparition de rochers et de cuirasses rocheuses. A peu près à mi-chemin, Ac céda la place à Lili sur le dos du petit âne. Pas plus rassurée que Ac, et légèrement crispée, le petit âne repris son chemin. Lili était concentrée sur la nuque de l’âne, pour ne pas tomber. Mais après un petit moment, cela alla mieux, et elle commença à parler au propriétaire de l’âne.

 

 

 

 

       Après une bonne heure de marche, sous un soleil de plus en plus chaud, nous arrivâmes à destination, à la mare de Darkoye. Elle était la réplique exacte de celle d’Oursi. Alors je fis quelques prélèvements, comme à Oursi, pour ramener des échantillons à analyser (et oui je n’étais pas en vacances, c’était pour le travail que je suis allé dans le nord). Nous avons contemplé ce décor magnifique où cohabitaient de multiples variétés d’oiseaux.

 

 

 

 

       Notre pause terminée, nous prîmes la direction, cette fois en voiture, de Markoye, où se déroulait le marché. Trois peuls étaient montés sur le toit du 4x4 pour nous guider un peu à travers cette savane où tout ce ressemble. En route, nous avons fait la course avec un dromadaire et son cavalier, et je peux vous dire, que un dromadaire ça peut courir vite.

 

 

 

 

       A Markoye, nous avons fait un petit tour du marché, pour voir ce qui se vendait, ou pour goûter de nouveaux aliments, plus ou moins orthodoxes.

 

 

Nos emplettes faites, et une bonne petite sucrerie avalée, nous voilà partis direction Dori.

 

 

 

 

       A première vue, la route est simple, car c’est celle que nous avions pris pour venir jusque là, mais nous avions obligé que nous étions avec Jérôme qui aime bien faire des boucles, donc de ne pas repasser au même endroit. Nous trouvons alors un autre chemin, mais la commence les ennuis. Cette route était quelque peu, comment dire, et bien c’était une piste, sans indications du tout. J’avais beau avoir en ma possession un GPS, qui m’indiquait la direction de Dori, et bien la piste n’allait pas vraiment dans cette direction. Après avoir glané quelques renseignements à droite et à gauche au près des locaux (renseignement plus ou moins exact), nous arrivâmes quasiment à la frontière du Niger. Heureusement, nous avons retrouvé une route avec un panneau marqué Dori. Nous avons atteint Dori après s’être rallongé d’au moins 40 kilomètres de piste.

 

 

 

 

      A Dori, nous avons essayé de manger, et comme à Gorom Gorom, on avait le choix, et oui, entre riz gras je crois et petits pois. Nous nous sommes installés dans l’auberge, où des livreurs déchargeaient un camion de caisses de bières. J’étais admiratif, car un était au fond du camion, et faisait glisser les caisses sur le sol de la remorque, et un autre, en dehors de la remorque, récupérait les caisses en plein vol. et franchement ils allaient vite, mais bon, il y eut un raté, donc une caisse finit sa route explosé sur le sol. Heureusement, toutes les bouteilles n’étaient pas cassées.

 

 

 

 

       Nous décidâmes de faire un petit tour dans la belle ville de Dori et de son marché. Cette promenade se passa bien, mais le problème ici, c’est qu’il y a toujours un « rasta cool » pour vous tenir la jambe. Cette fois, j’avoue, il n’était pas trop chiant. Nous avons acheté 2 ou 3 fruits, histoire d’avoir un petit dessert tout de même.

 

 

 

 

       De retour à l’auberge, nous avons bu une sucrerie histoire de ne pas mourir d’hypoglycémie. Cependant, notre chauffeur avait un début de palu, mais il se soigna et alla se coucher, car il venait de nous apprendre également, qu’il n’y avait plus d’essence dans toutes les stations de la ville, et que peut être elles allaient être livrer demain matin, Inch’allah.  Donc nous nous sommes dit que la suite de notre voyage allait être quelque peu monotone, si nous étions bloqués ici.

 

 

 

 

       A force d’être en Afrique, on apprend la patience, et surtout l’attente. Alors nous avons décidé de manger, la meilleure chose à faire d’ailleurs. Encore une fois, le choix du repas fut délicat, nous avions la possibilité de choisir entre spaghetti et…spaghetti, alors nous avons choisi spaghetti.

 

 

 

 

       Le repas finit, nous sommes allés se coucher dans nos petites cases ventilées, pour bien récupérer.

 

 

 

 

       D’ailleurs je vais vous laisser, pour aller faire une petite sieste.

 

 

A bientôt.

 

 

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25 octobre 2005 2 25 /10 /octobre /2005 00:00

 

Après une bonne nuit de sommeil, et un petit réveil aux rayons du soleil, nous revoilà d’attaque pour une nouvelle journée. Les plus courageux prirent une douche assez fraîche, après une très chaude la veille, et puis arriva le petit déj’ avec Nescafé, Lipton et lait en poudre, et heureusement pour nous, nous avions pris confiture et petits gâteaux, car le pain n’était toujours pas fait, enfin la farine n’était pas arrivée. Avec un bon gros déj’ dans le ventre, nous revoilà partis dans les dunes de sable histoire de marcher un peu, bonne idée non ???

 

 

            

 

Dans ce très joli décor, nous fûmes suivis par des enfants qui s’amusaient avec un simple cerceau. Il y avait plein de marchands qui à dos de dromadaires, ou d’ânes, et même a pieds traversaient ces dunes venant de nulle part. en effet, c’était jour de marché à Oursi. Ensuite nous avons suivi un petit jeune à travers les ruelles et les petites maisons, tout en évitant les vaches et les moutons qui s’y promenaient aussi, pour atteindre enfin le marché.

 

 

 

 

Quelle surprise de voir, après avoir arpenté en long et en large le marché, qu’il n’y avait ni fruits et ni légumes présents, mais par contre, on pouvait trouver plein de conneries « made in china », ou des conneries qui ne servent pas à grand-chose, enfin à mon sens.

 

 

 

 

Nos corps ayant soufferts de cette longue marche, une petite pause s’impose, car de drôles de choses se produisaient à l’intérieur de nos corps.

 

 

Cette petite halte terminée, nous repartîmes au petit campement, tenu par un très gentil peul, pour prendre la fin de notre petit déj’. Nous restâmes un long moment sous le petit abri, regardant les gens du campement qui érigeaient une grande tente en plein soleil, tout en faisant le ramadan. Ils sont très forts, ou très fou, je ne sais pas trop.

 

 

 

 

Après une longue pause bien agréable, nous demandâmes la route pour partir sur Gorom Gorom. Arrivée à cette superbe ville du sahel, nous décidâmes de manger, normal, après un bon petit déj’, il faut bien manger derrière, pour que la savarine passe bien, sinon le mal de ventre est garanti. Un petit resto nous ouvrit les bras, et nous proposa du riz sauce arachide, ou couscous sauce tomate, mais pas l’inverse ou vis et versa. Cependant, le riz, le couscous et les sauces sont tous préparés séparément, mais couscous sauce arachide pas possible, donc nous optons pour le couscous sauce tomate, et malheureusement, y a plus, alors on se résigne à prendre riz sauce arachide (sauf pour moi, car c’est ramadan), et étrangement, y a plus non plus. Comme nous avions super bien mangé, nous cherchâmes un autre resto, et cette fois, il avait encore des plats. La serveuse nous propose riz sauce, couscous, macaroni, igname, et en fait, après un petit tour en cuisine, elle revient et nous dit qu’il ne reste plus que ragoût d’igname. Nous avons longuement hésité avant de nous décider pour un petit ragoût d’igname, qui passe très bien quand il fait très chaud.

 

 

 

 

Après ce festin de roi, nous repartîmes direction Markoye. La route se passa très bien. Quelques postes de gendarmerie après, où cette fois tout ce passa bien, nous étions à Markoye. Petite ville du sahel, où il n’y a rien à faire quand il n’y a pas le marché, et manque de chance, le marché avait lieu le lundi, et nous étions que dimanche. Pour s’occuper, nous recherchâmes une petite auberge, alors une petite fille nous indiqua l’auberge de Badoum, qui est bien cachée, mais très jolie. Manque de chance, il n’était pas là, donc pas possible de dormir là. Un honorable paysan nous dit que l’auberge en brousse direction Darkoye doit être ouvert. Ni une ni deux nous traversions les contrées désertiques sans trop savoir où aller, heureusement notre chauffeur, Arouna, connaissait un peu, et il parlait mooré, donc très pratique dans des endroits assez reclus. Après une bonne heure, nous voilà enfin devant ce campement, mais manque de chance, il était fermé aussi. Heureusement, la chance sourit aux audacieux, car Arouna connaissait les peuls qui logeaient juste à côté, et ils s’occupaient du campement. Donc les peuls nous accueillirent dans leur modeste campement, avec les enfants, les zébus et chèvres. Comme il n’y avait rien à manger, ils partirent avec Arouna faire des courses à Markoye pour acheter pastèque, pâtes, tomates et sardines. Après un long moment, il faut dire que ici le temps ne fait pas parti de la vie, nous sommes vraiment dans un monde en 3 dimensions c’est tout. Bref, le plat de pâtes sauce tomate arrive, et au malheur, ils ont mélangé les sardines avec, et là une petite lili n’aime pas les sardines, alors le repas fût vite vu pour elle, elle se contenta d’une tranche de pastèque comme repas.

 

 

 

 

Après un bon thé peul, nous prîmes la direction de nos lits déposés en pleine brousse. Là, nous nous endormirent avec encore ce fameux clair de lune et le chants envoûtants des vaches et des chèvres.  

 

 

 

 

Dans cet endroit enchanteur je vais vous abandonner pour me remettre à mon travail.

 

 

Et je vous dis à demain pour la suite.

 

 

 

 

 

 

 

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24 octobre 2005 1 24 /10 /octobre /2005 00:00

Oyé, Oyé

 

 

 

 

Me voilà de retour, pour vous raconter de nouvelles aventures dans le beau pays qu’est le Burkina Pabo, euh non Faso.

 

 

Après avoir fait le pays dogon, nous sommes partis avec deux amis et aurélie, vers le nord, là où se trouve les portes du Sahel. Cette fois, ma petite 205 n’ayant pas fait l’unanimité, nous voilà partis en 4x4 avec chauffeur, bien que ma voiture rivalise très bien avec un 4x4, mais bon les jeunes préfèrent le confort maintenant.

 

 

 

 

Le jour du grand départ, nous sommes tous fin prêt, le chargement de la voiture se passe bien, ensuite halte à la station essence, et là, notre ami jérôme, tellement content en vomi de joie. Tout se présentait pour le mieux.

 

 

Après l’arrêt à la station service, nous reprîmes la route direction Kaya, et jusque là, pas de problème, car la route est bitumée, donc très confortable. Seulement, cela ne représente que 1/3 du chemin, et juste après Kaya, commence la piste qui est en restauration. Il existe une déviation, qui est en fait, le petit chemin qui longe la piste en réfection, qui est presque finie, et donc très jolie à regarder de la déviation pourrie.

 

 

      

 

Après quelques petits détours incontrôlés, nous arrivâmes à Bani, très connue pour ses 7 mosquées, enfin maintenant cela se rapproche plus des 4 mosquées ¾ que 7, mais bon, que voulez vous, elles sont en banco, et puis pas assez d’argent, et l’année dernière pas assez d’eau, donc pas de briques, mais cette année trop d’eau, donc les murs ont été détruits. Ici pas évident de motiver les masses pour restaurer le patrimoine qui permet de surcroît de faire venir des touristes, donc de l’argent, mais bon, Inch’allah. Nous récompensons notre guide, et puis offrons des bics pour l’école du village, et en fait, nous voyons les bics distribués aux petits enfants qui se trouvaient dans le coin, ce n’est pas encore demain que les élèves écriront avec des bics.

 

 

 

 

Après les 7 mosquées, nous reprîmes la route, enfin la piste pour Dori. Là bas, nous sommes allés dans un ancien centre de recherche qui est devenu hôtel restaurant, et d’après le guide (le petit futé) il conseille de le fuir au plus vite, car cher et pourri en gros. Effectivement, cela ressemblait beaucoup aux écoles préfabriquées construites dans les années 70 je crois. Et bien là, elles devaient bien avoir 50 ans ces préfas. Notre chauffeur nous négocia un poulet frites haricots verts pour 2 500 par personne, donc cela restait raisonnable. En sortant de la ville de Dori, la gendarmerie, ou la douane, je ne sais plus trop, ils font le même boulot de toute façon, arrondir leur fin de mois, nous arrête pour contrôle de papier. Heureusement nous sommes d’honnêtes gens en règle, donc pas de problème. Nous continuâmes la route pour s’enfoncer encore plus profondément dans le Sahel, en gros là où il n’y a plus rien, à part du sable. En gros là où personne ne voudrait vivre, et bien nous nous y allons.

 

 

 

 

Arrivée à Gorom Gorom, arrêt obligatoire à la gendarmerie, où comme l’indique le « petit futé », il faut payer 1 000cfa par jour et par personne. Et comme nous voulions faire 5 jours, et que nous étions 5, faite le calcul, et oui cela faisait bel et bien 20 000cfa. Heureusement, notre chauffeur nous négocia le tout, après avoir donné quelques cigarettes, à 2 000cfa. Une bonne heure après, nous arrivâmes à Oursi et nous pûmes voir le couché de soleil sur les dunes, enfin presque, à cause de quelques petits nuages qui faisaient chier. Sur le sable fin et rouge, nous nous reposâmes de cette journée passée en grande partie en voiture sur des pistes quelque peu abîmées.

 

 

 

 

Un petit campement sous des huttes en brindilles à côté de la mare fut notre repère pour la nuit. Je précise près de la mare, car là où il y a de l’eau, et bien il y a des moustiques, et bien je vous confirme la chose, il y avait bien des moustiques, et proportionnellement à la quantité d’eau présente dans la mare qui était très grande. Vous pourrez découvrir l’effet de piqûres de moustiques sur la peau humaine grâce à de très belles photos.

 

 

 

 

Donc en compagnie de moustiques quelque peu bruyant, nous avons mangé un très bon couscous au poulet avec un bon thé que certaines ici ne trouvaient pas très bon, certes un peu amer, mais bon c’est une boisson d’homme tout de même.

 

 

 

 

Après notre repas, et celui des moustiques, nous allâmes nous coucher sous nos moustiquaires, qui je confirme fonctionne très bien, et le tout sous une superbe pleine lune. Enfin superbe pleine lune qui est un peu chiante quand on veut dormir. Mais heureusement la clim naturelle était très bien réglée et la nuit fut très agréable.

 

 

 

 

Et oui, une première journée vient déjà de passer, et vous trouvez déjà que j’écris trop, non, mais bon je rajoute des photos histoire que les plus petits puissent regarder un peu.

 

 

Je vous dis à demain pour la suite des histoires de « Nana au Sahel ».

 

 

 

 

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