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1 août 2005 1 01 /08 /août /2005 00:00

Me revoilà, je suis persuadé que vous attendez avec impatience la suite de nos aventures. Asseyez vous, car aujourd’hui, ça va être rock’n roll.

Après une superbe nuit, à la fois humide et chaude, mais l’un après l’autre bien sûr, le levé fut assez difficile. Heureusement le petit déj’ arriva très vite, et quelle surprise !!! Nous avions droit à de très bons beignets de farine de mil et d’un café avec un léger nuage de mouches. Chaque bouchée était exécutée avec précaution pour éviter l’excès de protéine au petit déj’.

Le ventre bien rempli, nous voilà repartis au pas de course, car cette nuit nous avait légèrement refroidis, et la pluie était toujours menaçante, donc nous fîmes chemin inverse, pour se retrouver au pied de la falaise. Quelle surprise en arrivant au petit marché de la veille, de voir le petit chemin de sable transformé en rivière. Alors là commença le 15 kilomètres rivière. Notre gentil guide nous demande de remonter nos pantalons pour éviter de le mouiller, nous verrons plus tard que ce geste était dérisoire. Après cette petite traversée, où l’eau nous arrivait au niveau des genoux, nous avons attendu notre carrosse, enfin notre charrette quoi. Malheureusement, la pluie de la veille avait transformé les chemins en torrent. Pour patienter, nous avons fait appel à notre ami coca cola pour nous tenir compagnie, qui fut suivi de très près par un groupe d’enfants à qui guillaume donna des petits kiss cool citron. Enfin, un petit gars avec une charrette à bœuf arriva, et nous voilà partis sur cet engin. Malgré les apparences, ce véhicule était assez confortable, et surtout nous pouvions nous reposer. En chemin, nous avons croisé pas mal de touristes, dont un groupe avec un super guide qui marchait avec une béquille (cela met tout de suite en confiance je pense). En avançant, la pluie nous tomba dessus, alors un petit sprint s’imposa histoire de se mettre a l’abri sous un arbre (on verra également que ce sprint ne servira pas à grande chose). De loin nous vîmes enfin notre charrette tractée par un cheval, enfin un squelette de cheval je dirais. Nous changeâmes de véhicule, et nous partîmes sur les chapeaux de roues. Mais notre folle course s’arrêta très vite, car devant nous se trouvait une dès nombreuses rivières que nous allons franchir. En effet, cette barrière d’eau était nettement plus haute que la première. Notre gentil guide trouva utile de nous dire de remonter notre pantalon, enfin là, à part enlever le pantalon et le mettre dans le sac, je ne voyais pas trop comment faire pour éviter de le mouiller. Je fus le premier à m’engager, et je pus voir que la rivière était assez profonde, un bon mètre environs (en gros à ma taille). Olivier et guillaume suivirent, et puis marie resta in extrémiste au sec en restant assise sur la charrette. Le périple continua, et les rivières se succédèrent, jusqu’à arriver à une grosse rivière qui nous obligea de laisser la charrette, et de continuer notre périple à pied, mais loin d’être au sec. La traversée de cette rivière fut mouvementée, car il y avait pas mal de courant et quelques rochers. Cette fois ci, tout le monde se trouva mouillé, même le petit conducteur qui faillit bien se noyer, mais au moins il venait de gagner du temps en ayant fait à la fois sa toilette et sa lessive.

Nous arrivâmes enfin à Endée, le premier campement où nous avons dormi, et là, les gentils vendeurs nous ont donné les jolis objets que nos grands négociateurs avaient réussi à avoir pour une bouchée de pain, enfin un pain de 4 livres environs.

La suite du chemin fût plus cool, juste quelques petites flaques à franchir, pour arriver à Telli où nous avons fait un super repas de macaroni à la tomate, un peu comme tout le séjour.

Après ce festin, nous reprîmes le chemin vers ma superbe 205 Katalysator qui nous attendait bien tranquille, enfin à première vue, car le guide nous sort que le gardien a du se battre contre le grand Al capone dogon, et oui les flics sont venus et une poursuite en charrette s’en est suivie, et heureusement comme un bon film américain, le méchant fut arrêté. Mais comme le gardien a été de vraiment surveiller la voiture il demande une rallonge d’argent. Pourtant je croyais que le fait de garder une voiture prenait en compte l’arrestation de voleurs, mais en fait non, c’est un peu comme l’achat d’une voiture française, tout est en option. Voyant très bien qu’il nous prenait pour des cons, je lui donna une joli petit rallonge de 500 CFA qu’il prit sans trop sourire. Après avoir dit au revoir à notre gentil guide, qui repartait de suite à Endée pour avoir d’autres touristes, mais toujours avec les mêmes vêtements, mais bon, ils ont été lavés dans la rivière.

Ma petite voiture démarra au quart de tour, et nous commença à monter les fortes pentes de la piste qui coupent la falaise. Mais la petite 205 avala ce dénivelé sans le moindre problème. Elle franchit le moindre obstacle sans encombre. Arrivée à un barrage de douane, un douanier qui devait être de la famille de mickael jackson (car il se décolorait à certains endroits de son corps) nous emmerda. Il voulait que je fasse demi tour pour aller faire tamponner une feuille au poste de police de Bandiagara qui se trouvait 45 kilomètre derrière nous. Alors palabre, palabre et palabre, et enfin, il montra qui était le roi (des cons par contre) et nous dit que les jeunes ne lisent rien et font ce qu’ils veulent, et n’écoutent pas les anciens. Pour lui, je pense que les jeunes ne doivent pas l’écouter, car il ne raconte que des conneries, car sur son papier, il n’y avait rien qui ne précisait d’aller faire signer le papier à Bandiagara. Heureusement, il nous laissa passer. Arrivée à Mopti, la venise malienne, nous nous arrêtâmes au poste de police pour faire tamponner le laisser passer, et le flic me dit que ce n’était pas nécessaire de le faire signer à Bandiagara, quel connard de douanier, y a pas à dire, les douaniers sont sélectionnés de la même façon dans tous les pays.

Après la police, nous avons pris la direction de notre hôtel, le « Doux Rêve », où une bonne douche et de confortables toilettes nous attendaient. Cette douche retapa nos aventuriers, et nous primes la direction du restaurant où des évènements étranges allaient se produire. Dans ce petit resto, tenu par une association de jeunes femmes mères, nous voulions un petit coca cola, normal, c’est notre meilleur ami en Afrique, et bien manque de chance, il ne restait que 2 cocas, alors obligé de prendre un Fanta. Pendant l’apéro, la commande fut prise, mais les plats mirent bien une bonne heure avant d’arriver, alors que nous avions commandé que des brochettes et des frites, et que le resto est presque vide, enfin bref, c’est l’Afrique. Et je ne sais pourquoi, une idée de génie nous est apparue (enfin génie !!), et nous avons commandé un thé malien. Alors pour les futurs touristes qui viendraient au Mali, je vous explique ce qu’est le thé malien. Ce nectar est constitué de thé, normal jusque là, qui provient en règle général de chine, et ce thé est versé dans une théière avec de l’eau chaude et beaucoup de sucre, enfin là pas trop car il doit être assez amer, pour que le client n’en reprenne pas un autre. Jusque là, vous me dites que cela ressemble à un thé normal, rien d’extraordinaire, et bien attendez, car la petite touche malienne arrive. Pour faire un thé en France, même avec une vraie théière, il faut quoi, le temps de faire bouillir l’eau en gros, c'est-à-dire 10 minutes, et bien nous avons appris à notre insu, que le thé malien  se prépare en 1 heure, pour avoir 3 gouttes dans une grande tasse. Je dis trop fort ces maliens.

Après ce délicieux breuvage, nous prîmes congé du restaurant et allâmes dormir dans notre grand dortoir avec 5 autres touristes français. Cette nuit fût délicieuse de tranquillité et de confort,  ce qui nous remit en forme pour le prochain jour.

Mais la suite ne viendra que demain.

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