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31 octobre 2007 3 31 /10 /octobre /2007 15:02

Bonjour tout le monde, me voilà enfin de retour.

Il est vrai que je fus quelque peu pris, d'une part, mon ordinateur était légèrement exaspérant, car impossible de le redémarrer, et de plus, je travaillais.

Mais maintenant, tout va mieux, j'ai changé mon SE, donc j'ai mis à la poubelle Windaub, pour installer le petit SE Ubuntu, qui signifie « humanité aux autres », de Linux. et maintenant, mon ordinateur démarre tranquillement, mais il démarre. et ce qui était le plus important, c'était tout de même mon travail. je vais donc essayer de vous décrire ce merveilleux travail qu'est le métier de vendeur dans un marché.

Par malchance, Aurélie et moi sommes allés sur un marché français à Bath, et là, comme un couillon, j'ai demandé à un vendeur si il ne cherchait pas une personne pour travailler. donc j'ai récupéré le numéro de téléphone d'un gars. Ayant pas mal de voyages de prévus, j'ai attendu un peu avant de le rappeler. Et de retour de Malte, voilà que je me lance, et que j'appelle ce fameux Luc. il me dit pas de problème, et que je peux commencer le week-end du 28 juin. mais en fait, il voulait dire le 22 juin, donc durant le week-end d'avant, il m'appelle pour savoir si je venais, mais n'étant pas à la maison, il dut se passer de moi.

Malgré cela, je pars tout de même travailler le week-end d'après dans une petite ville proche de Londres. Et à partir de là commence mes mésaventures, mais je vous le raconterai plus tard, revenons à ce beau métier.

Pour toute personne intéressée à travailler sur un marché, je le prie d'arrêter de lire cet article...

Quelle joie de commencer le travail sur les coups de 5h30 du mat pour installer un stand de 12 mètres linéaires que vous savez pertinemment qu'il faudra le démonter le soir même. Remarquez, ceci est très agréable durant l'été quand il ne pleut pas, mais quand il commence à faire froid et toujours nuit, cela devient déprimant tout de même.

Le stand monté, il faut exposer la CAME comme ils disent, et oui, ceux sont des dealers comme on dit en Angleterre. donc j'expose mes produits, et c'est là que cela devient amusant, car je vends des brioches vendéennes, du miel et attention, de la bonne confiture Intermarché (la classe je trouve!!!).


Tout cela bien disposé sur une planche et des tréteaux façon, le tout recouvert par une superbe nappe plastique blanche et avec des fleurs de tournesol, le marché peut enfin commencer. Regardez comme je suis beau derrière mon stand.



Ensuite, la journée peut être agréable ou très longue, cela dépend de plusieurs choses. premièrement, si le soleil est présent, déjà tout va bien, sauf pour moi, car je dois éviter d'exposer mes brioches au soleil, donc toujours obligé de trouver une solution à la Mac Gyver, enfin là, plutôt à Seydou Ouedraogo... Ensuite, si il y a du monde qui veulent bien dénier accepter de goûter ma CAME, cela me permet de parler avec les clients, mais quelque fois, j'ai l'impression d'être pire qu'un mendiant tout crado. Mais le pire, c'est quand il fait mauvais et que personne ne vient, là, la journée est très longue et c'est vraiment très chiant.

Et je tiens à signaler qu'il ne faut jamais écouter un vendeur, à part quelques exceptions, le rôle premier de cette personne est de vendre son produit, quitte à dire n'importe quoi, du genre:


« il est possible de congeler le fromage, et c'est pareil pour les brioches, la charcuterie.... »

« vous avez raison madame, il n'y a pas de sucre dans le miel... »

« un jambon sec se conserve très longtemps sans problème, car il a été cuit... »

mais il faut reconnaître que quelques fois, les clients sont un peu bêtes aussi:

« je voudrais du miel sans sucre... »

« c'est vous qui faites la confiture? (en montrant des pots Bonne Maman) »


Pour moi le meilleur moment de ce métier, est donc le fait de pouvoir parler avec les gens, sans essayer de leur vendre de la merde, et sans leur mentir. Je crois que je ne pourrai faire un bon vendeur, sauf si je vends de la bonne CAME, car pas besoin de mentir sur un produit. Mais je pense que je me débrouille pas si mal que ça pour forcer l'achat, enfin pousser le client à acheter 2 brioches, et de la confiture et du miel, quand il ne voulait qu'une brioche.


Le problème dans ce genre de marché, c'est que les vendeurs ne connaissent souvent rien à ce qu'ils vendent, et certains ne sont là que pour l'argent, et cela ne fait pas une bonne réputation aux petits marchés.

Moralité: si vous voulez un contact humain, les petits marchés sont plutôt sympa, et à la longue, une relation peut se créer avec les vendeurs, mais n'oubliez pas, qu'ils font leur taf, et leur taf c'est de gagner de l'argent, comme les grandes surfaces...


Heureusement pour moi, j'ai arrêté ce métier, mais j'ai plein de proposition, donc si vous êtes intéressés pour essayer de travailler sur un marché en Angleterre, demandez moi!!!


Bonne journée à vous, et je suis de retour, donc mon petit blog devrait revivre un peu plus!!!


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9 août 2005 2 09 /08 /août /2005 00:00

bonjour tout le monde,

 

 

    Je viens de me demander, d'un seul coup, si à force de me voir toujours en ballade à travers de merveilleux paysages, vous allez peut être penser que soit je suis en vacances ou soit que je suis guide pour un tour opérator. Pour rectifier ça de suite, je vais un peu vous parler de mon travail, comme cela vous ne serez plus obligé de me demander à chaque fois ce que je fais.

    Actuellement, je travaille en hydrobiologie, sur les réservoirs du fleuve Nakambé (ancienne volta-blanche). Mon travail consiste plus précisément à étudier le développement des cyanobactéries au cours de l'année. Les cyanobactéries sont (pour ceux qui ne connaissent pas, ceux sont des bactéries qui photo synthétisent, en gros c’est comme une algue) très prolifiques et certaines libèrent des toxines dans l’eau pouvant causer jusqu’à la mort des personnes en contact. Je vous rassure, cela est rare, mais elles peuvent quand même provoquer des problèmes cutanés, hépatiques, gastriques, bien chiant en quelque sorte. Et à certaine période, on assiste à des blooms, ou efflorescences (augmentation accrue de la population de cyanobactéries en surface, un peu comme le cresson dans nos rivières, bien que les cyanobactéries soient de plus en plus présentes chez nous.

 

 

 

 

        Donc mon boulot consiste à suivre l’évolution de ces différents réservoirs qui servent à l’approvisionnement en eau potable et à l’agriculture. Des prélèvements d’échantillons d’eau sont effectués pour analyser les différentes composantes, pour ensuite, pouvoir corréler la composition de l’eau avec l’apparition de ces blooms. Car pour se développer, comme tout un chacun, une cyanobactérie a besoin de se nourrir, et d’être dans de bonnes conditions, tout comme nous ; et oui par exemple, au Burkina, comme il fait très chaud, et bien l’homme mange beaucoup moins, il boit plus, mais il maigrit, certes du aussi à la turista qu’il vient d’avoir, donc on peut dire que ce n’est pas un environnement propice au développement de l’homme.

 

 

 

 

        Alors je vous vois venir, en disant, trop cool, il va sur les lacs naviguer tranquillement, et là je vous dis, c’est vrai, il y a un super paysage, je suis dehors au soleil, je bronze, enfin non, je brûle surtout. Mais voilà, vous oubliez une chose, je suis en Afrique, et avez-vous déjà vu même à la télé, dans un reportage, la couleur de l’eau d’un lac, et en plus de ça, il y a quasiment des caïmans dans chaque lac. La baignade est plutôt dangereuse, voire mortelle.

 

 

        Tenez, voyez par vous-même la bonne couleur de l’eau, et ses petits habitants :

  

 

 

 

             

              

Mais l’avantage, c’est que mon bureau est assez spacieux, donc ça va.

   

Si vous voulez plus de renseignements sur mon boulot, remarquez, je ne sais pas combien de personnes finiront cet article, mais enfin, pour ceux que cela intéresse, et bien dites le moi, je me ferai un plaisir de vous expliquer plus précisément mon travail.

 

 

 

 

        Sur ce je vous laisse et je retourne travailler. A bientôt.

 

 

 

 

 

 

 

 

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