Pour notre avant dernier jour sur cette formidable île, nous avions décidé d’aller faire un tour « al Paisaje Lunar », localisé près de Vilaflor, située à 1460 mètres d’altitude.

Partis à bord de notre superbe bolide, et après beaucoup de virages très marqués, nous arrivâmes à une petite route de forêt. Malheureusement, il était marqué interdit d’emprunter ce chemin en voiture, donc gentiment, nous garons notre bolide à l’entrée du chemin, à côté d’autres voitures. Mais nous avions prévu d’avancer un peu en voiture, car de la route principale, jusqu’à la fin de ce chemin, il fallait compter 1h 30 de marche, donc ce qui faisait 3h en comptant le retour. Et après, nous avions prévu de faire une petite boucle de 2h – 2h 30.  

Bref, n’ayant pas le choix, nous chaussons nos chaussures pour commencer cette grande promenade.

 Nous venions de faire presque 1 kilomètre, quand une voiture de touristes nous double sur ce chemin soi-disant interdit aux voitures. Là une question est venue nous hanter : que faire, retourner à la voiture, ou continuer à pied ???  

Etant des grands aventuriers, nous décidâmes de continuer notre route. Ce chemin longe le flanc de la montagne, ce qui nous permettait d’avoir vu sur l’océan.  

Après avoir été doublés par un certain nombre de voitures, nous les retrouvons au parking, juste devant le petit sentier emmenant « al Paisaje Lunar ».  

Nous commençâmes à gravir ce sentier à travers les pierres volcaniques et les pins, pour enfin arriver à ce merveilleux site naturel qu’est « el Paisage Lunar ».

Semblables à des minarets, des étranges colonnes en ponce se dressaient devant nous. Le contraste entre le vert éclatant des pins et le blanc de ces colonnes était saisissant.  

Cela faisait 3 bonnes heures que nous marchions, nous avons décidé de prendre une petite pause au pied de ce paysage, histoire de se réhydrater un peu.  

Ayant retrouvé toutes nos forces, enfin presque, nous revoilà partis à la retrouvaille de notre petit bolide. Sur le retour, il était difficile de se perdre, car le guide nous disait de suivre un tuyau aérien, mais le problème, c’est qu’il y avait plusieurs tuyaux aériens (et oui, à Ténérife, les tuyaux sont très souvent posés sur le sol…).

Mon sens de l’orientation étant très affûté, nous retrouvâmes notre chemin sans problème. Il y eut tout de même un moment ou j’ai eu un petit doute, car nous sommes tombés face à une drôle de pancarte ; constatez par vous-même :

Bref, durant le retour, Aurélie se découvrit une âme de photographe éclairée. Tous les 100 mètres, elle trouvait un truc à photographier ; un arbre, un caillou, une libellule…

 Je trouvais cela bizarre, et j’avais raison, en fait, elle était fatiguée, et voulait se reposer à chaque fois. Donc le retour fut un peu plus long que l’allée.  

Malgré tout, nous arrivâmes à notre Picanto sans problème. Nous reprîmes la route de l’hôtel, et pour décontracter nos muscles qui avaient énormément été mis à contribution aujourd’hui, nous décidâmes d’aller nous baigner un peu.  

A la Playa del Arena, très proche de notre hôtel, nous nous sommes assis sur ce très fin sable noir. Je me suis dirigé doucement vers l’océan, tandis que aurélie parlait déjà avec le marchand (de sable noir !!!). L’eau était fraîche et claire, et cela était très agréable.  

Apres mon petit bain, nous sommes allé tranquillement jusqu’à l’hôtel, pour nous remettre de cette journée pleine d’action et d’émotion.

 Demain je vous raconterai le retour de notre petit voyage, et si vous vous souvenez, j’ai un petit quelque chose à vous expliquer, si vous ne vous en souvenez pas, relisez tous les articles consacrés à notre périple aux Iles Canaries !!!  

Bon dimanche, et à demain 

Et n’oubliez pas d’aller voir toutes les photos en cliquant sur le lien « la suite en photos » !!!!

Pour nous reposer de cette grande journée au Teide, et le temps n’étant pas au beau fixe, nous avons décidé d’aller faire un tour à la capitale, c'est-à-dire Santa Cruz.

A bord de notre fusée rouge, nous voilà partir sur la Autopista où la vitesse est limitée à 120 km, mais c’est très dur de faire du 120 sur toute la route, car c’était la sortie de la DDE. Et oui tout du long de cette voix de macadam, et bien la limitation de la vitesse était de 60km.

Nous arrivâmes à Santa Cruz, au niveau du joli port industriel, où un gentil monsieur nous indiquait où se garer. Donc ma petite Picanto parquer sur la terre, nous voilà lancés en direction de la grande salle de concert de la capitale, juste a coté de l’océan (un peu comme le théâtre de Sidney).

Nous longeâmes le bord de mer jusqu’au centre de la ville, qui comme la Autopista était en travaux ; trop de chance !!! (Mais c’est pour la bonne cause, car ils font un joli tram, je crois que c’est très à la mode maintenant)

Nous empruntâmes les rues piétonnes pour faire un peu de lèche- vitrine, et après ce grand effort, nous nous arrêtâmes pour prendre un petit verre sous un ciel plutôt menacent.

Nous retournâmes au parking, où le gentil monsieur n’oublia pas de me dire « Dinero por favor », un peu comme les parqueurs de mobylettes à Ouaga, la classe !!!

Nous voulions faire le tour de l’île et prendre la route centrale de l’île pour repasser devant le Teide, mais nous avons loupé la bifurcation. Là, je ne sais pas trop si c’est la faute de la DDE ou de mon co-pilote, ou bien des deux peut être. Bref nous voilà sur une autre petite route, en plein milieu des pinèdes et le soleil commençait à pointer son nez.

En passant dans le parc naturel du Teide, nous avons vu un très joli paysage qui faisait un très grand contraste avec tout le reste. Là où on voyait que des pierres volcaniques noires ou rouges, se trouvait en  plein milieu, un petit espace de cailloux, voir de sable blanc, vraiment très surprenant.

Et cette journée fut très peu aventureuse, mais il nous fallait bien ça pour récupérer de notre expédition de la veille.

Je vous dis à demain pour la suite.

Et n’oubliez pas, toutes les photos se trouvent sur le lien « la suite en photos » juste à droite de cette page.

See you soon !!!

Après notre première nuit tranquille a l’hôtel, nous sommes allés prendre notre petit déj’, et oh surprise, il y avait un « engliche breakfast », et pas de tortillas. Je me suis dit zut, on n’a pas changé d’île !!!!!

Bref, donc avec un copieux petit déj’ dans le ventre, nous voilà partis à bord de notre bolide rouge à toute allure, enfin, c’est vite dit, car les routes sont quelque peu… comment dire, sinueuses et très pentues. La petite Picanto, à fond de seconde, dévorait le bitume pour nous hisser à notre premier pit stop, pour admirer un panorama indiqué par notre guide. A vrai dire, pas de quoi casser une patte à un canard. Nous traversons donc tranquillement Tanaimo, et bifurquons direction Masca, sur une route très très étroite !!!!

Nouvel arrêt sur cette petite route, juste là où se trouve un petit vendeur (style camion de pizza), pour admirer une superbe vue. Nous escaladons un peu les rochers pour faire de jolies photos, toute en faisant attention de ne pas dégringoler.

Nous reprenons la route direction Masca, et là, où on s’attendait à trouver un tout petit village tranquille, et bien c’était pire que le parking d’un Carrouf ou d’un Auchan le samedi après midi. Malgré la petitesse de la Picanto , impossible de se stationner, alors nous avons décidé de faire des photos à la Augis , pour ceux qui ne connaissent pas bien cette méthode, c’est très simple, il suffit de toujours rouler et le passager prend des photos à travers le pare-brise ou la vitre baissée (c’est mieux !!), et le nec plus ultra, et de pouvoir prendre le rétroviseur, histoire de voir le photographe, ou une partie du photographe (quelle œuvre !!!)

Ensuite, nous avons essayé de trouver el Faro del Teno, mais à dire vrai, la DDE locale est aussi bonne que la notre. Nous tombons sur une déviation, enfin un panneau déviation, et après, plus rien, donc après des raccourcis qui sont devenus ma spécialité, nous voilà, une heure après, sur la bonne route qui d’ailleurs est très jolie sur sa corniche.

En arrivant sur le phare (el Faro), nous voyons un champ d’éoliennes. Nous allons jusqu’à l’extrémité Nord-Ouest de l’île pour accéder au phare. Et là, en voyant la couleur de l’eau (il faut savoir que je reviens de deux ans d’Afrique, et je travaillais sur l’eau des barrages, donc la couleur était souvent plus proche de la couleur d’un bon chocolat chaud, que d’un verre de Volvic), des envies de baignade me prennent. La seule fois où j’ai vu une couleur comme ça, c’est dans la cuvette de mes toilettes après avoir mis un cube bleu Canard WC. Mais comme un couillon j’avais oublié mon maillot, et un petit couple de vieux péchait, donc je n’ai pas voulu leur montrer mon asticot, pas fou l’animal !!!!

Pour repartir du phare, obligé de reprendre la même route, et donc de reprendre cette superbe déviation, mais faisant assez chaud, nous décidons de boire un peu verre sur une jolie place bien ombragée et très calme. En retournant à pied jusqu’à la voiture, nous nous laissons tenter par des viennoiseries très appétissantes (cela change, car à Southampton, on n’en trouve pas beaucoup !!).

Un petit encas pris, nous voilà partis pour Garachico, une des plus anciennes villes de l’île. En effet, cette petite ville est très jolie et à garder un cachet de la période des grands découvreurs. Ils ont même aménagé une piscine naturelle avec les rochers, ce qui est assez original.

Nous passons devant le grand stade de Garachico, où il semblerait que Julio Iglesias aurait commencé. Enfin sa carrière de Don juan, pas de footballeur. Nous arrivâmes dans un petit jardin très agréable car très frais.

Le tour de Garachico fait, nous remontâmes dans notre F1 (familiale un enfant) qui nous ramena par de très jolies routes que maman aurait adorées. Notre guide nous recommandait un arrêt sur les hauteurs de Los Gigantès, c’est vrai que cela en vaut le coup d’œil, la preuve :

Cette première journée, bien remplie, s’acheva à notre hôtel, où nous avons eu la chance de voir une baleine blanche lors du couché de soleil (explication à la fin du périple), quel joli spectacle !!!

Une bonne douche, un bon repas et une petite promenade  à puerto de Santiago nous emmenèrent jusqu’au lit pour nous reposer. 

Car demain, nous attend une grande journée, et oui, l’ascension du monstre de l’île, El Pico del Teide !!!!

 Bonjour à tous !!!!

 Comme je sais que vous vous languissez de mes petites histoires, et pour vous donner un peu de chaleur pour cet hiver 2007 qui commence à devenir rigoureux, et bien je vais vous emmener dans un endroit où le climat est plus chaud. Non, Non, je n?ai pas dit brûlant comme au Burkina, mais bel et bien agréable. De plus, nous pouvons entendre le clapotis de l'océan sur de très belles plages de sable fin, mais noir.

             Vous avez deviné, et bien je vous aide, voila les coordonnées de l'île (et oui c'est une île !!) : 28°13'52 N / 16°37'41W?? 

 Je vous laisse chercher un peu, mais non je plaisante. Voici maintenant une jolie photo de cette île qui s'appelle?. Ténérife.

  Donc après un petit voyage de 12h entre Southampton et l'aéroport sud de Ténérife, via Londres (en bus de nuit, c'est toujours plus joli le paysage), me voilà arrivé au soleil. Sur place je retrouve ma petite Lili qui m'attendait, et oui, nous aimons l'environnement, alors nous prenons chacun un avion séparé pour être sur que les avions ne circulent pas vide. Ensuite, comme vous me connaissez très bien, étant polyglotte (oui, oui ; français, berrichon, cantalou, wolof et Mooré que j'ai appris avec le Grand Hogon !!!), me voilà en plein dialogue en anglais (oui je me demande si les anglais n?ont pas colonisé cette île, car tout semble être écrit en anglais) avec un espagnol pour récupérer ma voiture de location. Bref nous arrivons à nous comprendre tout de même, et Lili et moi nous nous dirigions vers le box de notre futur bolide. Devant tant de splendeur, nous fûmes subjugués, mon rêve se réalisa, et oui, je montais enfin à bord d'une voiture rouge de sport avec un nom italien. Vous vous dîtes, non c'est pas possible, et bien si, la voiture d'Enzo! enfin pas Enzo Ferrari, non, Enzo Farreri le parqueur !!!!! Mais regardez comme elle est belle cette petite Picanto !! 

 J'avais oublié, ici ils louent les voitures avec la moitié du plein, franchement très pratique pour la rendre avec la moitié, enfin !!!

 Direction la première station essence pour faire le plein, en espagnol ; c'est galère en espagnol, mais tellement agréable pour le porte-monnaie, seulement 68 centimes d'euro le litre d'essence.

 Pour aller vers l'hôtel, pas trop compliqué, car en gros il y a une seule route, mais une « auto-pista » qui fait le tour de l'île. Le seul truc est de tourner du bon côté pour avoir le plus petit chemin à faire. Comme beaucoup d'hommes mariés, je sais que la droite et la gauche de leur femme ne sont pas forcément les mêmes que les nôtres, donc cela peut amener au drame !! Pas de violence c'est les vacances !!!

 Avec beaucoup de chance, nous voilà arrivés à notre hôtel, qui à mon goût était parfait, je vous laisse juger par vous-même.              

 
            Je crois qu'il est temps de vous laisser, car le voyage forme la jeunesse, mais donne sommeil, donc je vous dis bonne nuit, et à demain pour la suite (plein de photos j'espère).