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24 octobre 2005 1 24 /10 /octobre /2005 00:00

Oyé, Oyé

 

 

 

 

Me voilà de retour, pour vous raconter de nouvelles aventures dans le beau pays qu’est le Burkina Pabo, euh non Faso.

 

 

Après avoir fait le pays dogon, nous sommes partis avec deux amis et aurélie, vers le nord, là où se trouve les portes du Sahel. Cette fois, ma petite 205 n’ayant pas fait l’unanimité, nous voilà partis en 4x4 avec chauffeur, bien que ma voiture rivalise très bien avec un 4x4, mais bon les jeunes préfèrent le confort maintenant.

 

 

 

 

Le jour du grand départ, nous sommes tous fin prêt, le chargement de la voiture se passe bien, ensuite halte à la station essence, et là, notre ami jérôme, tellement content en vomi de joie. Tout se présentait pour le mieux.

 

 

Après l’arrêt à la station service, nous reprîmes la route direction Kaya, et jusque là, pas de problème, car la route est bitumée, donc très confortable. Seulement, cela ne représente que 1/3 du chemin, et juste après Kaya, commence la piste qui est en restauration. Il existe une déviation, qui est en fait, le petit chemin qui longe la piste en réfection, qui est presque finie, et donc très jolie à regarder de la déviation pourrie.

 

 

      

 

Après quelques petits détours incontrôlés, nous arrivâmes à Bani, très connue pour ses 7 mosquées, enfin maintenant cela se rapproche plus des 4 mosquées ¾ que 7, mais bon, que voulez vous, elles sont en banco, et puis pas assez d’argent, et l’année dernière pas assez d’eau, donc pas de briques, mais cette année trop d’eau, donc les murs ont été détruits. Ici pas évident de motiver les masses pour restaurer le patrimoine qui permet de surcroît de faire venir des touristes, donc de l’argent, mais bon, Inch’allah. Nous récompensons notre guide, et puis offrons des bics pour l’école du village, et en fait, nous voyons les bics distribués aux petits enfants qui se trouvaient dans le coin, ce n’est pas encore demain que les élèves écriront avec des bics.

 

 

 

 

Après les 7 mosquées, nous reprîmes la route, enfin la piste pour Dori. Là bas, nous sommes allés dans un ancien centre de recherche qui est devenu hôtel restaurant, et d’après le guide (le petit futé) il conseille de le fuir au plus vite, car cher et pourri en gros. Effectivement, cela ressemblait beaucoup aux écoles préfabriquées construites dans les années 70 je crois. Et bien là, elles devaient bien avoir 50 ans ces préfas. Notre chauffeur nous négocia un poulet frites haricots verts pour 2 500 par personne, donc cela restait raisonnable. En sortant de la ville de Dori, la gendarmerie, ou la douane, je ne sais plus trop, ils font le même boulot de toute façon, arrondir leur fin de mois, nous arrête pour contrôle de papier. Heureusement nous sommes d’honnêtes gens en règle, donc pas de problème. Nous continuâmes la route pour s’enfoncer encore plus profondément dans le Sahel, en gros là où il n’y a plus rien, à part du sable. En gros là où personne ne voudrait vivre, et bien nous nous y allons.

 

 

 

 

Arrivée à Gorom Gorom, arrêt obligatoire à la gendarmerie, où comme l’indique le « petit futé », il faut payer 1 000cfa par jour et par personne. Et comme nous voulions faire 5 jours, et que nous étions 5, faite le calcul, et oui cela faisait bel et bien 20 000cfa. Heureusement, notre chauffeur nous négocia le tout, après avoir donné quelques cigarettes, à 2 000cfa. Une bonne heure après, nous arrivâmes à Oursi et nous pûmes voir le couché de soleil sur les dunes, enfin presque, à cause de quelques petits nuages qui faisaient chier. Sur le sable fin et rouge, nous nous reposâmes de cette journée passée en grande partie en voiture sur des pistes quelque peu abîmées.

 

 

 

 

Un petit campement sous des huttes en brindilles à côté de la mare fut notre repère pour la nuit. Je précise près de la mare, car là où il y a de l’eau, et bien il y a des moustiques, et bien je vous confirme la chose, il y avait bien des moustiques, et proportionnellement à la quantité d’eau présente dans la mare qui était très grande. Vous pourrez découvrir l’effet de piqûres de moustiques sur la peau humaine grâce à de très belles photos.

 

 

 

 

Donc en compagnie de moustiques quelque peu bruyant, nous avons mangé un très bon couscous au poulet avec un bon thé que certaines ici ne trouvaient pas très bon, certes un peu amer, mais bon c’est une boisson d’homme tout de même.

 

 

 

 

Après notre repas, et celui des moustiques, nous allâmes nous coucher sous nos moustiquaires, qui je confirme fonctionne très bien, et le tout sous une superbe pleine lune. Enfin superbe pleine lune qui est un peu chiante quand on veut dormir. Mais heureusement la clim naturelle était très bien réglée et la nuit fut très agréable.

 

 

 

 

Et oui, une première journée vient déjà de passer, et vous trouvez déjà que j’écris trop, non, mais bon je rajoute des photos histoire que les plus petits puissent regarder un peu.

 

 

Je vous dis à demain pour la suite des histoires de « Nana au Sahel ».

 

 

 

 

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