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4 septembre 2005 7 04 /09 /septembre /2005 00:00

Me revoilà, et cette fois, je vais vous parler d’une chose qui intéresse tout le monde, et oui je veux parler de football, car tout le monde connaît le foot même si on n’aime pas, on en entend parler partout. Les footballeurs sont partout, dès le levé, au petit déj’, sur nos paquets de céréales, sur nos pots de nutella, mais également à la télévision, pour nous vanter de la superbe nourriture, qui d’ailleurs ne leur réussit pas très bien. Et le soir, il y a souvent des matchs histoire de ne pas oublier. Enfin bref, le football, un sport assez simple ma foi, il suffit de pousser une balle dans un filet, jusque là pas de problème, mais par contre il faut le mettre avec le pied, là déjà ça se complique un peu plus.

 

       Si je vous parle de foot, il y a forcément une raison, car je ne suis pas un adepte de ce sport, mais bon, je viens de rentrer pour la première fois de ma vie dans un stade pour aller voir un match de foot, et attention, pas n’importe lequel, les étalons du Burkina contre les bafanabafana d’Afrique du sud comptant pour les qualifications de la CAN (coupe d’Afrique des nations) et la coupe du monde.

 

       Alors tout commence lorsqu’un ami me propose d’aller voir le match, car il dispose de place, alors je me dis pourquoi pas, cela peut être rigolo, surtout au Burkina, à l’exception que la dernière fois, il y a eu 2 morts à cause du mouvement de foule, mais bon la vie est dure ici.

 

Nous voilà devant le stade, où des milliers de mobylettes sont gentiment alignées autour du stade. On se gare tranquillement, et là commence les problèmes.

 

       Nos billets indiquaient porte 1. nous nous dirigeons vers cette porte, et manque de chance, le militaire nous dit que c’est plein donc pas possible de rentrer. Comme nous n’étions pas les seuls, commence alors de longs palabres pour pouvoir entrer dans le stade. A ce moment arrive un autre militaire, qui nous dit d’aller vers la porte 7, alors tout le monde court là bas. Manque de chance, il y avait une queue pas possible. Mais c’était bien, pour une fois il y avait un peu d’organisation. Alors étant en Afrique, et étant blanc, je me dis on va passer à côté. On arrive à cette fameuse porte où je m’arrête net, car un gendarme se défoulait à coup de matraque, enfin je dirais de gros câble électrique sur le dos des gens. Ne voulant pas finir à l’Hospital à cause d’un match de foot, je rebrousse chemin avec mon ami congolais. Et à cet instant, lorsque nous sommes seuls face à une porte, celle-ci s’ouvre, comme quand moïse fit ouvrir la mer rouge, alors ni une ni deux, on force la passage, car derrière il y avait un militaire bien sûr. Mais on arrive avec nos billets, et on se faufile enfin dans le chaudron.

 

       A l’intérieur, le stade était noir de monde (c’est pas dur, ils sont tous noirs ici), à l’exception du côté des sud-africains.
Nous prîmes place à côté de l’escalier, enfin non sur l’escalier, juste à côté de la porte, où les gens allaient pisser, mais il n’y avait pas de toilettes, ils faisaient directement sur la porte et les marches, la grande classe en sorte.

 

       Le match commença tranquillement, et le jeu n’était pas très très bon. Cependant, les étalons menaient le jeu, et le public aimait ça. Et dès qu’un joueur burkinabé faisait un crochet ou un pseudo geste technique, le public était extasié. Après un 20 bonne minutes, le premier but des étalons arrive, et bien sûr, à l’opposé d’où nous étions placés. Alors là, un bruit raisonna dans le stade, tout le monde se leva pour acclamer les joueurs.

 

       Un quart heure après, le deuxième but fit tressaillir le stade sous les cris de joie des burkinabés.

 

       A la mi-temps, c’est un peu comme dans les grands stades, enfin pas de pom-pom girls, mais dans les tribunes, il y a des petits marchands qui vendent des trucs à manger. Bien sûr, tu ne trouves pas M&M’S, MARS, où autres confiseries comme ça, mais plutôt banane, arachide, bissap, sandwich brochette.

       A la reprise, les étalons attaquaient de notre côté. Et on a eu la chance de voir un pénalty qui fut transformé par Ouedraogo ( pas de problème sur le nom, car ils s’appellent tous Ouedraogo). Par contre, après le pénalty, cela faisait donc 3-0, et bien les Bafana se sont réveillaient, et toute l’action se passait de l’autre côté du stade. Et ils pressaient tellement, qu’à trente minutes de la fin, ils marquèrent un but, et là, le stade fut plongé dans un silence de mort. Personne ne dit un mot, pas un bruit, ce fut un peut étrange.

 

       Le score s’arrêta donc à 3-1, et nous partîmes avant la fin du match pour éviter de mourir écraser sur le sol arrosé d’urine et piétiné par des burkinabés.

 

Cette expérience fut très sympathique, mais je ne pense pas la réitérer. Et après dans la ville, il y eut beaucoup de bruit et de monde dans les rues et à mon avis, quelque accident de la route.

 

 

 
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